« Punaise diabolique ». Rarement un fléau a aussi bien porté son nom. Dans les vergers du Lot-et-Garonne, ces 15 millimètres de long et les taches grisâtres de la carapace de cet insecte arrivé à la fin des années 2000 d’Asie du Sud-Est hantent les nuits des producteurs de noisettes. « Nous sommes envahis et n’avons rien pour nous défendre, se désespère Maxime Mazet, associé du Gaec (1) de Salesse, à Boudy-de-Beauregard (Lot-et-Garonne). Les punaises pullulent dans nos arbres, percent la coque du fruit et y propagent une amertume qui le rend totalement invendable. » Dans ce département qui concentre 60 % de la production française de noisettes, 2024 restera comme une année noire : la production a chuté de 50 %.
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