Un Te Deum inédit va retentir jeudi 12 juin sous les voûtes de Notre-Dame de Paris. Ce chant de louange à Dieu est une création originale du compositeur et organiste Thierry Escaich qui clôt les célébrations de réouverture de la cathédrale.

Retrouvez dans ce dossier tous les articles de la rédaction sur la liturgie.
En savoir plusUn Te Deum inédit va retentir jeudi 12 juin sous les voûtes de Notre-Dame de Paris. Ce chant de louange à Dieu est une création originale du compositeur et organiste Thierry Escaich qui clôt les célébrations de réouverture de la cathédrale.
Alors que le traditionnel pèlerinage de Chartres s’est achevé ce lundi 9 juin par une messe célébrée dans la cathédrale, l’événement – qui a battu un record de fréquentation cette année – interroge l’unité de l’Église. Pour sortir d’une dialectique « stérile », Grégory Solari prône la libéralisation de la messe tridentine.
À la veille du début du pèlerinage de Chartres, un événement phare pour les catholiques traditionalistes en France, l’historien Paul Airiau propose une réflexion sur la question liturgique dans l’Église depuis la fin des années 1960. Il pointe notamment les limites d’une approche « obsessionnellement théologico-canonique ».
Bruit provoqué à la fin de l’office des Ténèbres dans la liturgie tridentine, le strepitum imitait la confusion de la nature après la mort du Christ rapportée dans l’Évangile selon saint Matthieu. Une telle manifestation théâtrale était-elle incongrue ? Quel en est le sens ?
Les samedi 29 et dimanche 30 mars, 1 300 jeunes se sont rassemblés à Paris dans le cadre de la 7e édition d’Ecclesia Cantic, autour du chant liturgique. Une initiative qui éclaire la puissance du chant dans la foi et dans l’évangélisation.
La société française a beau être sécularisée, les Français sont pourtant demandeurs de rites, qu’il s’agisse de célébrer les grands passages de leur vie ou de s’unir dans une ferveur collective. Si les institutions républicaines peinent à répondre à cette demande, l’Église cherche à le faire, et de nouveaux métiers sont nés, proposant des rituels plus personnalisés. Religions et société, la nouvelle donne.
Le Vatican a publié, vendredi 28 février, un texte du pape, toujours hospitalisé, à des responsables liturgiques actuellement réunis à Rome. Il invite notamment à promouvoir un style liturgique évitant toute « pompe » inutile.
Le père Paul De Clerck, grand spécialiste belge de la liturgie, est décédé jeudi 20 février. Sa réflexion et son enseignement, à l’Institut supérieur de liturgie de Paris notamment, ont marqué des chrétiens du monde entier.
Alors que les catholiques fêtent l’Épiphanie, manifestation de Dieu aux Rois mages, ce 6 janvier, la galette des rois qui l’accompagne a fleuri sur les étals des boulangers il y a déjà plusieurs jours… Pour Mgr Pascal Wintzer, cette anecdote est signe d’une société ne vivant que dans « l’exceptionnel ».
En visite en Corse, dimanche 15 décembre 2024, le pape François a célébré la messe habillé en rose, entouré d’évêques et de prêtres vêtus de la même façon. Loin d’être une excentricité, le choix de cette couleur répond à des règles fixées par le Missel romain depuis le XVIe siècle.
Tout un symbole. Dans le signe de croix, le geste et la parole se mêlent pour rappeler et réunir l’essentiel des éléments de la foi. Un trésor vivant de symboles dont les fidèles n’ont pas toujours conscience.
Une nouvelle mouture du cérémoniaire des obsèques papales a été rendue publique mercredi 20 novembre par le bureau des célébrations liturgiques du Souverain pontife. Celle-ci a été épurée à la demande du pape François.
Grâce à un format alliant marche, chant polyphonique et temps de groupes, les routes chantantes rencontrent un succès de plus en plus large, séduisant une nouvelle génération de catholiques sensible à l’évangélisation, au raffinement liturgique et aux expériences communautaires.
Frappé par la maladie d’Alzheimer, le frère André Gouzes est mort dans la nuit du vendredi 23 août à l’âge de 81 ans. Dominicain, il a écrit de nombreuses partitions liturgiques et sauvé l’abbaye de Sylvanès devenue un grand centre de musique sacrée.
L’archevêque de Paris et le recteur de la cathédrale ont présenté, mardi 25 juin, les derniers préparatifs pour recevoir visiteurs et fidèles au mieux en décembre.
Que nous dit le geste de mettre un genou à terre pendant la liturgie ? La philosophe Simone Weil, rappelle notre chroniqueur Martin Steffens, rapprochait la génuflexion du geste par lequel, au terme d’un combat, on s’avoue finalement vaincu.
Une liturgie adaptée à la culture des Aborigènes a été formellement reconnue par les évêques australiens mardi 7 mai. Cette « messe de la Terre du Saint-Esprit », célébrée depuis plus de cinquante ans, attend désormais la reconnaissance officielle du Vatican.
Fêté le 30 avril, saint Pie V a consacré son pontificat à l’application de la Réforme catholique définie au concile de Trente. Après les papes de la Renaissance à la vie dissolue, Pie V est un modèle de sainteté et de vie de prière intense. C’est à lui que les papes doivent leur habit blanc.
Les jeunes catholiques participent avec une assiduité fervente à la liturgie. « La Croix » a enquêté sur cette recherche de sacré dans l’ère postmoderne, qui se manifeste d’une manière apaisée, loin des querelles de leurs aînés.
Dans un ouvrage paru en Italie, une préface du pape François fait l’éloge de saint Pie X, qui fut pape de 1903 à sa mort en août 1914, peu après le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Un pape méconnu, dont l’opposition au modernisme a occulté dans les souvenirs la simplicité, la bonté et ses réformes liturgiques.
Le cardinal Robert Sarah a achevé, vendredi 12 avril, une longue visite au Cameroun. Il s’agissait du second déplacement en quelques mois du cardinal guinéen sur son continent d’origine, où il demeure une figure d’autorité.
La messe chrismale a lieu normalement le Jeudi saint au matin. Mais par commodité, elle est souvent célébrée le lundi, mardi, ou mercredi de la Semaine sainte. Elle réunit l’évêque et tous les prêtres de son diocèse.
La symbolique végétale de « l’arbre de vie » a souvent été utilisée dans la tradition chrétienne pour évoquer la croix, source du salut. Cela ne fut possible, cependant, qu’après un long cheminement.
Les portes de la prière (6/6). Qu’est-ce qui nous est donné de vivre au cœur de la divine liturgie ? Dans ce dernier volet témoigne le père François Esperet, prêtre au séminaire orthodoxe russe Sainte-Geneviève d’Épinay-sous-Sénart (Essonne).
La vie sacramentelle n’est jamais loin de celle domestique, constate le philosophe Martin Steffens, analysant le rôle du « purificatoire », ce linge blanc destiné à l’étonnante vaisselle liturgique auquel s’adonne le prêtre au cours de la messe.
Le 2 février, l’Église catholique fête la présentation de Jésus au Temple, plus connue sous le nom de la fête de la Chandeleur. Quatre questions-réponses pour comprendre l’origine et la signification de cette fête.
L’Église syro-malabare serait-elle au bord du schisme ? Le 7 décembre, le pape François a accepté la démission du cardinal George Alencherry, archevêque majeur de l’Église en question, et a exhorté les fidèles du diocèse d’Ernakulam-Angamaly (Kerala) à la fin des divisions.
À l’occasion d’un colloque sur la liturgie, le cardinal Robert Sarah s’est érigé, lundi 4 décembre, contre des célébrations « trop bruyantes ». Un positionnement depuis longtemps défendu par l’ancien préfet du dicastère pour le culte divin, qui déplore la trop grande place des danses dans la messe au détriment du silence.
Une enquête de l’Ifop, publiée jeudi 14 septembre, met en lumière le rapport entretenu par les Français avec la mort. Aujourd’hui, seuls 40 % des Français souhaitent encore une cérémonie religieuse à leur décès.
L’Abbé Paul Roy, de la Fraternité Saint Pierre, répond à une tribune publiée par La Croix s’interrogeant sur la différence de conception de la messe et du Salut des traditionalistes. Une accusation sous-jacente de divergence fondamentale qu’il juge grave et inquiétante.
Pour Alain et Aline Weidert, un couple engagé dans l’Église, les divergences de liturgie mises en lumière au moment du pèlerinage traditionnel de Chartres montrent une différence de fond sur la conception de la messe et du Salut.
Dans les milieux traditionalistes, on fait souvent référence à « la messe de toujours » pour l’opposer à la messe renouvelée par le concile Vatican II. Que recouvre précisément cette expression ?
L’historien Paul Airiau analyse comment la nouvelle polémique sur la liturgie, opposant de nouveau « traditionalistes » et « conciliaires », dit beaucoup des impensées du catholicisme de notre pays.
Partageons la parole de Dieu avec le frère Nicolas Morin, de la Fraternité franciscaine de Besançon (Doubs).
Ces deux chrétiens réagissent à la polémique autour de la messe tradi et du pèlerinage de Chartres. Ils regrettent qu’un besoin de radicalité de la jeunesse trouve comme débouché un pèlerinage émaillé de discours aux accents maurrassiens. Derrière les questions liturgiques, c’est bien un rapport politique à la modernité qui se joue.
Pour le père Louis-Emmanuel Meyer, il y aurait aujourd’hui une véritable instrumentalisation du rite ancien au service d’une doctrine de rupture avec le magistère et de fascination pour « un passé rituel mythifié ». Selon lui, les évêques pourraient veiller à ce que des messes en latin soient proposées, et éviter ces dérives.
Le pèlerinage de Chartres a déclenché de fortes réactions chez une partie des catholiques, et relancé la « guéguerre » éternelle entre tradis et progressistes. Un nouvel épisode de ces « obsessions catholiques » qui agace Jean de Saint-Cheron, qui trouve comme toujours du réconfort en relisant Péguy.
Christophe Geffroy, directeur de la revue La Nef, revient sur la polémique autour du pèlerinage de Chartres, après une tribune du père Benoist de Sinety. Pour lui, une « véritable paix liturgique » doit s’appuyer sur un respect des différentes sensibilités, en particulier « l’acceptation de la pleine légitimité de la liturgie d’à côté ».
La journaliste vedette Sonia Mabrouk, ou le philosophe Michel Onfray déplorent la fin du sacré, et regrettent la messe en latin… Le sacré ? Oui. Plus que jamais nécessaire dans une société de confusion comme la nôtre, mais encore faut-il savoir de quel sacré on parle…
À l’issue de son récital, l’organiste Thomas Ospital, invité du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, a livré quelques secrets sur son art, faisant preuve d’un délectable mélange de pédagogie et d’humour. « L’air du vendredi », la chronique d’Emmanuelle Giuliani.
Le franciscain frère Bernard Marie rappelle la proximité entre des paroles que nous connaissons comme chrétiennes mais qui sont tirées du rituel juif. Pâques peut être l’occasion de « nous remettre en mémoire ces bénédictions rituelles que l’Église primitive priait régulièrement et qui restent d’actualité dans toute famille juive pratiquante ».
Pour le théologien Gilles Drouin, l’action du pape François sur les questions liturgiques ne se réduit pas au très commenté motu proprio « Traditionis custodes ». Il a tenté de « désenliser » le sujet des postures idéologiques et d’inciter les catholiques à l’émerveillement face « à la beauté du Mystère pascal du Christ ».
Crise des abus, souci des pauvres, place des femmes, liturgie, rôle des prêtres… Devant l’Assemblée européenne réunie du dimanche 5 au dimanche 12 février à Prague (République tchèque) pour travailler sur l’avenir de l’Église, les représentants français ont osé une parole forte, sans taire d’importants points de tension.
Auteur d’une récente Histoire des traditionalistes (1), l’historien Yves Chiron revient sur les relations entre Benoît XVI, mort samedi 31 décembre 2022 à 95 ans, et les courants traditionalistes. Si le pape a essayé de ramener dans l’Église ceux qui en étaient séparés, son entreprise n’a pas toujours été un succès.
Dans le sud de l’Inde, le conflit qui oppose depuis des années les prêtres et laïcs du diocèse d’Ernakulam-Angamaly (Kerala) à la hiérarchie de l’Église syro-malabare autour du rite de la messe est monté d’un cran fin novembre. Face à la menace de schisme, de nouvelles tentatives de médiations ont été lancées.
Pour Jean de Saint-Cheron, il est surprenant de voir combien les discussions autour de la liturgie, qui sont destinées à un groupe restreint d’initiés, ont pris une place importante dans le catholicisme contemporain français, notamment chez les plus jeunes.
Beaucoup de fidèles se plaignent de célébrations tristes et d’assemblées peu nombreuses. Faut-il réfléchir à un renouvellement de nos célébrations eucharistiques ? Pour Sylvaine Landrivon, théologienne (1), des assemblées plus petites où les femmes auraient plus de place seraient une chance pour les communautés chrétiennes.
Vincent Leclercq, théologien moraliste et prêtre assomptionniste, revient sur la très commentée publication par les évêques flamands d’une prière spécifique pour les couples homosexuels. Selon lui, ils proposent une démarche pastorale d’accueil « sans rien retrancher de l’enseignement moral de l’Église ».
Après une enquête et plusieurs tribunes dans La Croix autour de la question des servantes d’assemblée, Arnaud Join-Lambert regrette que malgré les arguments clairs et sans appel des théologiens, « rien ne semble bouger ». Il s’étonne que les évêques ne se prononcent pas, individuellement ou collectivement.
En présidant, mardi 11 octobre, une messe à la basilique Saint-Pierre pour les 60 ans de l’ouverture de Vatican II, le pape marque un attachement particulier au dernier concile, qui se traduit ces derniers mois à travers deux aspects : la liturgie et la synodalité.
Les textes de la réforme liturgique furent les premiers publiés par Vatican II. Ils ont remis la parole de Dieu au centre des célébrations et ont rendu aux fidèles le sens de la messe, avec l’emploi des langues locales.
Le motu proprio du pape François sur la messe en latin publié en juillet 2021 agite encore beaucoup les esprits, d’autant qu’un nouveau document est venu préciser en décembre ses conditions d’application. Une occasion de s’interroger sur le renouveau liturgique issu de Vatican II.
Pour des raisons théologiques et pastorales, le concile Vatican II a renoncé à l'uniformité que symbolisait l’usage unique du latin pour aller vers les langues du monde. L’Église a-t-elle pour autant perdu son unité ?
Pour les membres du conseil d’administration de l’association Devenir Un en Christ, représentés par Jean-Philippe Cavroy et Timothée de Montgolfier, la publication par les évêques flamands d’une prière spécifique pour les couples homosexuels s’inscrit dans une « indéniable évolution » de l’Église dans son accueil des croyants homosexuels.
Le théologien Denis Biju-Duval revient sur la polémique autour des servantes d’assemblée en France. S’il défend le principe de ministères « genrés », il reconnaît que « dans de nombreuses paroisses, l’arrivée des filles au service de l’autel a été vécue positivement ». Il appelle à éviter « une nouvelle guerre liturgique ».
Alors que le « Notre Père » a connu une récente évolution vite intégrée par les paroissiens, le professeur de théologie protestante Olivier Bauer plaide dans ce texte pour un changement plus important, vers une version plus inclusive débutant par « Notre Mère et Père qui êtes aux cieux… ».
La moniale cistercienne s’est éteinte à l’âge de 94 ans au monastère de Chambarand (Isère). Elle a participé à la création musicale nécessaire pour adapter la liturgie après le concile Vatican II.
Alors que l’enquête de La Croix sur les servantes d’assemblée a suscité une vive discussion, le père Luc de Bellescize témoigne dans ce texte des raisons pour lesquelles il faut selon lui distinguer entre servants d’autel et servantes d’assemblée, miroir de la distinction entre l’homme et la femme et leur « différence complémentaire ».
Devant 2 500 servants d’autel français, le pape François a encouragé les jeunes réunis devant lui, vendredi 26 août, et les a invités à servir non seulement la messe, mais aussi les plus pauvres, les « déracinés » ou les « migrants ».
Dans ce texte, la théologienne Hélène Bricout explique que l’éloignement des jeunes filles de l’autel à travers la création du service des « servantes d’assemblée » est « incompatible avec la liturgie actuellement en vigueur dans l’Église latine », d’autant moins après le motu proprio Spiritus Domini du pape François.
Du 22 au 26 août, des milliers de servants d’autel français sont réunis à Rome pour leur pèlerinage national. Parmi eux, des filles, qui dans certaines paroisses n’assistent pas le célébrant : on les appelle « servantes d’assemblée ». Une différenciation sexuelle qui divise au sein de l’Église.
En visite dans le diocèse d’Ernakulam-Angamaly, dans le Kerala, le nonce apostolique en Inde a demandé la démission d’un évêque, Mgr Antony Kariyil, qui a remis sa charge, selon des médias. Ce dernier refuse de célébrer la messe selon la liturgie romaine, pourtant imposée par le Vatican à l’Église syro-malabare depuis l’automne 2021.
Dans cette réflexion autour du texte du pape François sur la liturgie, le père Jacques Turck rappelle qu’il ne faut pas considérer que la liturgie seule permettra d’annoncer l’Évangile et reprend de ce point de vue les grands enseignements du concile Vatican II.
Pour Jean Bernard, collaborateur au mensuel La Nef, le pape François a formulé avec sa lettre Desiderio desideravi « une réflexion profonde » sur la beauté de l’Évangile. Mais selon lui, cette lettre n’est peut-être pas « de nature à apaiser les tensions » autour de la liturgie.
Depuis la publication du motu proprio Traditionis custodes, en juillet 2021, le pape François a multiplié les initiatives portant sur la liturgie. Au Vatican, des responsables sont marqués par les témoignages d’évêques venus faire état de relations très difficiles avec certains traditionalistes.
Le 16 juillet 2021, le pape François limitait strictement les possibilités de célébrer la messe selon l’ancienne forme du rite, en publiant le motu proprio Traditionis custodes. Depuis un an, son application, diverse selon les diocèses, suscite un certain flou et parfois de vives tensions.
Sœur Marie-Aimée Manchon, moniale des Fraternités monastiques de Jérusalem, est chargée d’enseignement à l’Institut catholique de Paris et au Collège des Bernardins (1). Elle invite à sortir des clivages autour de la liturgie, en nous rappelant qu’elle dépasse nos attentes personnelles.
Sœur Marie-Aimée Manchon, moniale des Fraternités monastiques de Jérusalem, est chargée d’enseignement à l’Institut catholique de Paris et au Collège des Bernardins (1). Elle invite à sortir des clivages autour de la liturgie, en nous rappelant qu’elle dépasse nos attentes personnelles.
Dans sa dernière lettre apostolique du 29 juin 2022, Desiderio desideravi, le pape François évoque la nécessité de soigner la liturgie, sans toutefois l’instrumentaliser au service d’une vision idéologique. Un soin qui passe par une formation à l’art de célébrer.
Dans sa dernière lettre apostolique du 29 juin 2022, Desiderio desideravi, le pape François évoque la nécessité de soigner la liturgie, sans toutefois l’instrumentaliser au service d’une vision idéologique. Un soin qui passe par une formation à l’art de célébrer.
Frère Patrick-Marie Bozo, dominicain, prieur du couvent et recteur du sanctuaire de Sainte-Baume (Var), voit dans le nouveau chemin de pèlerinage sur les pas de Marie-Madeleine, des Saintes-Maries-de-la-Mer à la Sainte-Baume, et l’accueil renforcé des pèlerins, une possibilité offerte au lieu « de donner ce qu’il a à donner ».
Alain et Aline Weidert, un couple engagé dans l’Église, ont reçu la lettre apostolique de François, Desiderio dideravi, comme une réaction au « regain de contestations de la part des tenants de la messe de Trente ». Le pape insiste sur la « vérité » de la liturgie, d’où découle sa « beauté ».
Le père Gilles Drouin, directeur de l’Institut supérieur de liturgie de la Catho de Paris, réagit à la lettre apostolique Desiderio desideravi du pape François. Il se félicite que ce dernier remette la liturgie au niveau « de la rencontre vivifiante avec le Mystère pascal du Christ ».
Les prêtres animateurs du Padreblog se réjouissent dans ce texte de la publication de la lettre apostolique de François sur la liturgie, Desiderio desideravi. Ils se félicitent que le pape rappelle que la beauté de la liturgie vient « de ce qu’elle est le lieu de la rencontre avec le Christ ressuscité ».
Grégory Solari éclaire la lecture de la lettre apostolique du pape sur la liturgie à la lumière de la question du nihilisme. L’attachement formaliste au rite tridentin serait une manière pour certains de recourir à la « tradition », pour compenser le déficit symbolique qui caractérise la postmodernité. En oubliant que le rite n’est rien s’il n’y a pas l’Église derrière.
Pour le frère Patrick Prétot, moine de l’abbaye bénédictine de La Pierre-qui-Vire et professeur de liturgie à l’Institut catholique de Paris, la lettre apostolique Desiderio Desideravi sur la liturgie révèle la conception de l’Eucharistie portée par le pape François.
Dans une lettre apostolique publiée mercredi 29 juin sur la liturgie, le pape François s’inquiète pour l’unité de l’Église et appelle à sortir des batailles idéologiques.
Organisée du 28 juin au 1er juillet aux États-Unis, une conférence sur la liturgie proposait des offres de parrainage allant de quelques centaines à plusieurs dizaines de milliers de dollars. Certaines des donations les plus généreuses se voyaient offrir en remerciement la possibilité de quelques minutes avec un cardinal.
Plusieurs rabbins du courant massorti ont voté, mardi 25 mai, pour la mise en place d’une variation de la liturgie d’appel à la Torah. Ils préconisent l’utilisation d’un pronom « neutre », afin de respecter les personnes qui ne se reconnaissent pas exclusivement dans un genre, masculin ou féminin.
Alors que le dominicain André Gouzes, connu pour ses créations liturgiques, a fait l’objet d’un signalement à la justice pour viol présumé sur un mineur, le compositeur de musique religieuse Jean-Pascal Hervy explique pourquoi, selon lui, il est difficile voire impossible de séparer l’homme de l’artiste.
Au cours de l’audience générale de ce mercredi 4 mai, des mères de prêtres doivent remettre au pape François des milliers de lettres lui demandant de revenir sur son motu proprio Traditionis custodes. Promulgué en juillet dernier, l’acte papal limitant strictement la célébration selon la liturgie préconciliaire est toujours très difficilement accepté chez les fidèles de cette forme.
Parue le 28 novembre dernier, la nouvelle traduction du Missel romain est utilisée depuis trois mois. Au cœur d’une actualité ecclésiale bouleversée, la réforme a pu passer inaperçue. Pourtant, dans les paroisses, prêtres et laïcs s’acclimatent peu à peu aux changements et en profitent pour approfondir le sens de la liturgie.
Cet imposant retour sur les racines traditionalistes et leur développement permet de mieux comprendre la situation actuelle de l’Église, marquée par les récentes restrictions imposées à la liturgie préconciliaire.
Un décret du pape François, dévoilé lundi 21 février, confirme le droit des prêtres de la Fraternité Saint-Pierre à recourir à l’ensemble des livres liturgiques préconciliaires. Il s’agit d’une dérogation à une mesure prise en juillet 2021 par le pape pour restreindre sévèrement la liturgie préconciliaire.
Dans le monde entier, les catholiques sont invités à s’interroger sur l’avenir de l’Église, pour préparer le Synode de 2023. L’Église peut-elle changer ? Doit-elle changer ? Le F. Yves Combeau, dominicain, historien, répond aux questions de Sophie de Villeneuve.
Nouvelle contribution au débat sur le motu proprio du pape François et la messe tridentine. Pour Aline et Alain Weidert, couple de fidèles engagés dans l’Église, accepter la forme ancienne de la liturgie serait promouvoir « un contre-témoignage de la foi », « religion d’un mea culpa et d’une réparation perpétuelle ».
"Notre nouveau curé ne veut plus que les filles soient enfants de chœur. Je trouve cette discrimination choquante." demande Élisabeth, lectrice. La réponse du P. Dominique Fontaine, prêtre de la Mission de France.
À compter du dimanche 28 novembre 2021, premier dimanche de l’Avent et donc de la nouvelle année liturgique, un nouveau missel entrera en vigueur dans les pays francophones. Quelles sont ses nouveautés ?
TRIBUNE. À l’occasion de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, quatre personnalités catholiques appellent à « l’estime mutuelle » entre les catholiques attachés à la forme ancienne de la liturgie et les autres. Ils invitent à « prendre en main » la fraternité à laquelle les chrétiens sont appelés.
La liturgie, dans un monde déchristianisé mais qui a soif de transcendance, est un instrument précieux pour toucher les gens. Mais la volonté des « tradi » de continuer à célébrer dans leur rite manifeste de la dérive individualiste d’une société où célébrer « ensemble » devient impossible.
L’évêque de Mazara del Vallo, dans l’ouest de la Sicile, a suspendu pour trois ans la nomination de parrains et de marraines pour les baptêmes et confirmations. Une décision forte pour rappeler l’importance de cet accompagnement dans la foi, au-delà des traditions.
Depuis la publication du motu proprio Traditionis custodes en juillet, les divisions entre les tenants des liturgies d’avant- et d’après-Vatican II sont revenues sur le devant de la scène. Une spécificité française liée à son histoire, au cours de laquelle politique et religion se sont intimement liées.
TRIBUNE. Après la publication du motu proprio du pape François Traditionis custodes, qui restreint l’usage du rite préconciliaire, Christophe Dickès, historien du catholicisme, exprime sa tristesse devant la sévérité dont fait preuve, de son point de vue, Rome, à l’encontre des communautés traditionalistes.
TRIBUNE. Le motu proprio du pape François Traditionis custodes, qui restreint l’usage du rite préconciliaire, a provoqué des réactions violentes de la part des communautés traditionalistes. Pour Mgr Blondel, l’ancien évêque de Viviers, c’est bien le signe qu’une Église parallèle était en train de se constituer.
Mercredi 4 mai 2022, des mères de prêtres français vont présenter au pape François quelque 2 500 lettres pour lui demander de revenir sur le motu proprio Traditionis custodes (16 juillet 2021), que certains ont compris comme une interdiction de la messe en latin. Est-ce vrai ? Explications du P. Sébastien Antoni, assomptionniste, journaliste à Prions en Église.
Conçu par le diocèse de Paris, avec une mise en valeur et en lumière de la nef, l’aménagement liturgique de Notre-Dame prévoit d’accueillir aussi bien les célébrations que les touristes. Le père Gilles Drouin, qui y réfléchit depuis deux ans, a confié à « La Croix » les grandes lignes du projet.
Le projet de réaménagement intérieur de Notre-Dame de Paris, qui sera présenté jeudi 9 décembre par le diocèse de Paris devant la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture, soulève des enjeux liturgiques, patrimoniaux, et touche à la vocation même d’une cathédrale aujourd’hui.
L’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du missel romain, le 28 novembre 2021, nous invite à redécouvrir le sens de la liturgie. Dans cette réflexion, publiée en 1996, le cardinal Godfried Danneels (1933-2019), alors archevêque de Malines-Bruxelles, proposait de comprendre la liturgie « avec l’œil du cœur ».
Dès dimanche 28 novembre, la nouvelle traduction du Missel entrera en vigueur. Diocèses et paroisses multiplient les formations pour aider les catholiques à se l’approprier. L’occasion aussi pour eux de redécouvrir le sens de la messe et de la communauté.
TRIBUNE. Alors que la nouvelle traduction du Missel entre en vigueur ce 28 novembre, l’agrégée en lettres classiques Isabelle Renaud-Chamska regrette que les dernières instructions de Rome pour une traduction la plus littérale possible interdisent « tout esprit de création poétique et d’équivalent littéraire ».
Alors que la nouvelle traduction du Missel romain doit entrer en vigueur dimanche 28 novembre, de nombreuses paroisses attendent encore sa livraison. Des difficultés de fabrication et de livraison, au cœur d’un marché du livre très dynamique en cette fin d’année, sont la cause de ce retard.
Le diocèse de Rome a banni, le 7 octobre, la célébration de la messe tridentine durant le Triduum pascal. Son vicaire général, le cardinal Angelo De Donatis, a affirmé que le motu proprio Traditionis Custodes interdit tout autre sacrement que l’eucharistie selon les missels antérieurs à 1970.
Grande figure musicale de la réforme liturgique du concile Vatican II, particulièrement dans les monastères, le père Henri Dumas est décédé dimanche 31 octobre. Ayant contribué à la formation musicale de générations de moines et de moniales, il laisse également une importante œuvre musicale.
P. Pierre Lathuilière, prêtre et théologien, diocèse de Lyon revient sur les différentes compréhensions du Motu Proprio « Traditionis Custodes » qui mettent en lumière les failles dans l’Eglise.
Pierre Delort-Laval, curé de la paroisse Notre-Dame de Versailles estime que l’unité du rite est nécessaire pour que l’Église vive dans l’unité.
L’archevêque de Paris a adressé une « Lettre aux prêtres de Paris », mercredi 8 septembre, pour fixer les conditions des célébrations selon le missel de 1962. La messe selon la forme extraordinaire se trouve strictement encadrée dans le diocèse, alors que le débat reste vif pour les fidèles traditionalistes après la publication du motu proprio « Traditionis Custodes ».
Dans un communiqué publié jeudi 2 septembre, Mgr Guy de Kerimel défend le motu proprio du pape François et appelle les catholiques à l’unité face aux crises du monde et de l’Église. Selon lui, la messe tridentine était devenu un moyen de remettre en cause Vatican II.
Dans un courrier adressé aux évêques français, douze des principaux instituts traditionalistes du pays demandent la désignation d’un « médiateur » à la suite de la décision du pape François de restreindre l’usage de la liturgie préconciliaire.
Les supérieurs de 12 des principaux instituts traditionalistes français font part de leur « grande souffrance » à la suite du motu proprio « Traditionis custodes » venant drastiquement limiter la liberté d’usage de la liturgie préconciliaire. Ils demandent aux évêques français de nommer un « médiateur » pour mener « un dialogue humain, (…) loin des idéologies ».
Le père Sébastien Antoni, assomptionniste, explique comment, quand nous entrons de tout notre être en liturgie, nos cinq sens sont mobilisés : la vue, l'ouïe, le toucher, le goût et l'odorat.
La messe dominicale reste un rendez-vous essentiel de la pratique chrétienne. Et pourtant, les rangs clairsemés de certaines églises, surtout depuis la pandémie de Covid-19, trahissent une certaine désaffection. « On s’ennuie à la messe » : voici quelques pistes pour retrouver le chemin de l’Eucharistie.
"Saint, saint, saint le Seigneur !" Nous connaissons tous cette acclamation liturgique. Mais d’où vient-elle ? Pourquoi affirmer par trois fois la sainteté de Dieu ?
Le père Gilles Drouin est prêtre du diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes et directeur de l’Institut supérieur de liturgie (ICP Paris).
Jugeant que des fidèles profitaient de la possibilité de célébrer la messe tridentine pour attaquer l’héritage de Vatican II, le pape François a voulu contrôler plus strictement les messes préconciliaires. Au risque de susciter l’incompréhension dans les milieux traditionalistes et au-delà.
Jean-François Chiron, professeur à l’Université catholique de Lyon, revient ici sur la décision du pape François dans son motu proprio « Traditionis Custodes » de contrôler plus strictement les messes en rite préconciliaire. Il s’agit selon ce théologien de lutter contre la formation d’une « Église dans l’Église ».
Le pape François recadre l’usage de la forme extraordinaire de la messe.
Tristes, blessés, dépités… En ce dimanche matin, après la messe de 10 heures, les catholiques qui fréquentent l’église Saint-Étienne de Lille, où est célébrée chaque semaine la messe selon le rite de Saint Pie V, confient leur déception suite au motu proprio du pape François.
Christiane Rancé se souvient de la célébration de la Saint-Jean en Catalogne.
Laurence Cossé nous rappelle l’origine de ce que nous avons longtemps appelé Fête-Dieu.
Anne Jacquemot, directrice diocésaine de la communication du diocèse d’Autun. Pour l’auteure, les consignes sanitaires inédites imposées par la pandémie de Covid-19 sont l’occasion de redécouvrir la source profonde des gestes liturgiques.
La messe de Pâques célèbre le mystère de la Pâque du Seigneur. Mais toute l’année, chaque messe renouvelle l’événement de la fête de Pâques, chaque célébration de l’eucharistie en est le prolongement.
Généralisation de la messe télévisée, renouveau des liens entre les prêtres et les laïcs, affirmation de pratiques religieuses domestiques… Du mercredi 20 au vendredi 22 janvier, l’Institut supérieur de liturgie (ISL) a tenu virtuellement son colloque annuel sur le thème de la liturgie à l’épreuve de la crise sanitaire.
Dans la vie de tous les jours, les couleurs soutiennent un message : "rouge" : je m’arrête ; "vert" : je peux passer… Qu'en est-il en liturgie ? La réponse du Père Sébastien, assomptionniste.
La première copie de la nouvelle traduction en italien du missel romain a été offerte au pape François vendredi 28 août. D’abord d’usage facultatif, cette traduction rectifiée sera obligatoire à partir du 4 avril 2021, jour de Pâques.
Le diocèse de Santa Fe a prévenu ses prêtres, fin juillet, qu’ils risquaient de perdre le droit de prêcher si leurs homélies duraient plus de cinq minutes. Cette mesure édictée par l’évêque vise à réduire le temps des messes pour limiter le risque de transmission du Covid-19.
Treize ans après la publication par Benoît XVI du motu proprio permettant l’usage de la liturgie selon le Missel en vigueur avant le concile, la Congrégation pour la doctrine de la foi veut dresser un état des lieux de la forme extraordinaire du rite romain.
Dès les premières communautés chrétiennes, le chant fait partie intégrale de la liturgie. Évoluant au cours des siècles, le chant liturgique subit bien des influences. Aujourd’hui encore, il se cherche.
Près de 250 choristes de 28 chœurs de la Fédération française des Petits Chanteurs se sont mobilisés pour vous offrir cet « Alléluia » du Messie de Georg Friedrich Haendel (1685-1759). Dans ce concert spécial de « Pâques en confinement », les enfants chantent la joie de la Résurrection.
Le père Luc Forestier, professeur à l’Institut catholique de Paris, s’interroge sur la signification des célébrations sans « participation physique des fidèles »
Après treize ans de travail, la Congrégation pour la doctrine de la foi répond au souhait de Benoît XVI de voir insérés dans le rite de saint Pie V les nouveaux saints et des préfaces issues de la forme ordinaire du rite romain.
Lors de leur Assemblée plénière le 5 novembre à Lourdes, les évêques français ont annoncé que la nouvelle traduction du missel romain avait été approuvée par le Saint-Siège. Elle doit entrer en vigueur pour l’Avent 2020 et être définitivement adoptée pour à partir du lundi 24 mai 2021, mémoire de « Marie, Mère de l’Église ».
Le père Cédric Burgun (1), directeur au séminaire des Carmes à Paris et vice-doyen de la faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris, revient sur le débat lancé par Jean-Louis Schlegel, sociologue des religions, liant sacralisation de la messe et baisse de la pratique.
Marcel Metzger, professeur émérite à la Faculté de Théologie catholique de Strasbourg
A l’avenir, les Italiens seront invités à demander « ne nous abandonne pas à la tentation » plutôt que « ne nous pousse pas à la tentation », une formule qu’avait critiquée le pape.
Lors de leur dernière assemblée plénière, les évêques français ont décidé d’entreprendre les démarches nécessaires auprès du Vatican en vue de la traduction du missel romain en langue corse.
ESSAI. Pour les deux auteurs, moines de la communauté de Bose, la liturgie n’est rien d’autre que l’Évangile célébré au quotidien dans l’Église.
Chaque année, les chrétiens revivent les grands événements de la vie du Christ. Ceux-ci constituent la vie liturgique. Elle se divise en quatre temps forts, symbolisés par des couleurs.
Pour la quatrième fois, le pape lavera les pieds de détenus.
Le 2 février, les catholiques célèbrent la Chandeleur, fête de la lumière. Ils rappellent, ce jour-là, l’épisode de l’Evangile de la présentation de Jésus au Temple.
La commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle est en train de finaliser la traduction du nouveau missel, attendue depuis 2002. Celle-ci devrait être présentée lors de l’Assemblée plénière de printemps de la Conférence des évêques de France, avant d’être soumise à Rome pour validation.
Continuant sa série de catéchèses sur la liturgie, le pape a explicité, mercredi 3 janvier, le sens de la préparation pénitentielle du début de la messe.
Le 1er décembre dernier a débuté l'année A. Le concile Vatican II a souhaité que les chrétiens puissent avoir une meilleure connaissance de la Parole de Dieu, aussi les différentes années liturgiques (A,B ou C ) offrent aux fidèles un choix varié de textes bibliques.
Dimanche 3 décembre, premier dimanche de l’Avent, une nouvelle traduction du Notre Père entrera en vigueur « dans toute forme de liturgie ». Les fidèles catholiques ne diront plus « Ne nous soumets pas à la tentation » mais « Ne nous laisse pas entrer en tentation ».
Le dominicain Jocelyn Dorvault, auteur de Notre Père (pour ne plus rabâcher) (1), rappelle qu’aucune traduction n’est idéale, et que, quelle que soit la traduction choisie, Dieu n’est jamais du côté du mal mais toujours de celui qui souffre.
Avec la nouvelle traduction du Notre Père, la sixième demande devient désormais « Ne nous laisse pas entrer en tentation ». Au sens de l’épreuve de la foi.
Réflexions de Mgr Pascal Wintzer, Archevêque de Poitiers
Dimanche 3 décembre, premier dimanche de l’Avent, une nouvelle traduction du Notre Père entrera en vigueur « dans toute forme de liturgie ». Les fidèles catholiques ne diront plus « Ne nous soumets pas à la tentation » mais « Ne nous laisse pas entrer en tentation ».
Le 3 décembre, premier dimanche de l’Avent, une nouvelle traduction du Notre-Père entrera en vigueur « dans toute forme de liturgie ». Les fidèles catholiques ne diront plus « Ne nous soumets pas à la tentation » mais « Ne nous laisse pas entrer en tentation ». Auteur de « Notre Père (pour ne plus rabâcher) » (Cerf, 2017), dominicain, le frère Jocelyn Dorvault explique l’histoire, les raisons, et les limites aussi de cette nouvelle traduction.
Depuis les années 1970, les principales maisons d’édition catholique publiaient ensemble le Missel des dimanches. Mais depuis deux ans, deux missels sont édités : le « Missel des dimanches » par Mame-Brepols-Cerf et le « Missel du dimanche » par Bayard, rejoint cette année par Artège.
Jeudi 23 novembre, le philosophe a consacré une nouvelle fois sa chronique quotidienne sur Europe 1 à la nouvelle traduction du Notre Père. Mais cette fois pour revenir sur ses propos de l’avant-veille et retirer son « accusation d’islamophobie ».
Croyant avoir débusqué un « message subliminal » dans la nouvelle traduction du « Notre Père », le philosophe Raphaël Enthoven a estimé mardi 21 novembre que celle-ci était… islamophobe. Une démonstration pour le moins déroutante.
Après un cycle de près d’un an sur l’espérance, le pape François a annoncé qu’il allait désormais consacrer ses catéchèses des audiences générales du mercredi matin à l’eucharistie et à la messe. Il a déploré l’usage du téléphone portable pendant la messe, de la part « de certains prêtres et même d’évêques »…
À la suite de la réforme liturgique instituée par le Concile Vatican II, la délicate question des traductions liturgiques a connu de nombreuses évolutions. Très techniques, les débats sur le sujet ne sont pas toujours faciles à comprendre, mais n’en ont pas moins d’importantes implications pastorales.
Alors que le cardinal Sarah cherchait à atténuer la portée du motu proprio Magnum principium, publié début septembre sur les traductions liturgiques, le Vatican a publié dimanche 22 octobre une lettre du pape recadrant le préfet de la Congrégation pour le culte divin. Pour François, les traductions liturgiques peuvent subir des adaptations.
Le cardinal Reinhard Marx qualifie d’« impasse » le Liturgiam authenticam et l’ensemble des règles de traduction émises par le Vatican en 2001. Mais grâce à une récente décision du pape, les évêques bénéficient désormais d’une plus grande liberté.
Marc Fassier, prêtre, responsable de la formation du diocèse de Saint-Denis, explique pour la liturgie revient d'année en année, et comment elle peut toujours, malgré la répétition des temps et des fêtes, nous surprendre d'une incroyable manière. Diffusé sur Radio Notre-Dame dans l'émission "Mille questions à la foi".
Par un motu proprio publié le 9 septembre, le pape François confie aux conférences épiscopales la responsabilité de valider les traductions liturgiques.
ENTRETIEN- L’évêque de Grenoble-Vienne et président de la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle, explique le contenu du motu proprio Magnum Principium, publié le 9 septembre, qui confie aux Conférences épiscopales la responsabilité de valider les traductions liturgiques.
Par un motu proprio publié samedi 9 septembre, le pape François confie aux Conférences épiscopales la responsabilité des traductions liturgiques, une façon de réaffirmer l’autorité de la réforme introduite par le Concile Vatican II en la matière.
Devant les responsables liturgiques italiens, le pape a développé, jeudi 24 août, sa vision de la liturgie « créatrice de communion sans uniformiser ».
À l’occasion des dix ans du Motu proprio Summorum pontificum, libéralisant la forme extraordinaire du rite romain, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, énumère les chantiers qu’il souhaiterait engager dans un long texte publié par le mensuel catholique traditionaliste La Nef.
Les premières lectures que nous vous proposons vont vous permettre de bâtir une cérémonie de mariage à votre image. Il ne vous reste plus qu'à choisir entre les quatre thèmes proposés : la vie, la liberté, la fidélité et l'unité.
Deux mots scintillent dans cette page aux chrétiens de Philippes. D’abord le mot « joie » (deux fois). Celui qui aime dans le seigneur n’est pas inquiet : en toute circonstance, il prie et supplie, faisant connaître à Dieu ses demandes : « Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie », dit Jésus sur la montagne. Le chrétien es celui qui, avec le psalmiste, ne cesse de rendre grâce à Dieu : « heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s’ouvrent dans leur cœur ! ». Suivre Jésus c’est faire provision de joie. Ensuite le mot «paix » (deux fois). La paix véritable vient de Dieu et elle « dépasse » tout ce qu’on peut imaginer ». Elle seule peut garder notre cœur et notre intelligence « dans le Christ Jésus », le Prince de la Paix. Là où sont la joie et la paix, là demeure un amour durable et profond. Toute joie et toute paix sont visages du Dieu de joie et de paix que nous a révélé son Fils Jésus le Christ.
Cet auteur qui décrit l’épouse idéale vit au II siècle avant Jésus Christ. La mariée est évidemment marquée par la culture de son temps. Mais on peut très bien lire ce texte en appliquant chaque phrase tantôt l’épouse, tantôt à l’époux : « une femme de valeur, voilà le bon parti ! » Être chacun pour l’autre la lumière de la maison, n’est-ce pas cela, au fond, se donner l’un à l’autre dans l’humilité et la vérité ?
Dieu est créateur. Il crée l’homme et la femme à son image en les faisant créateurs à leur tour. Lui qui a fait terre et ciel, il veut que l’homme exerce une autorité responsable sur la création : » remplissez la terre et soumettez-la » Lui qui est un Dieu unique ne trois personnes, le père ; le fils et le saint esprit unis dans une communauté d’amour, il inscrit dans le cœur de l’homme et de la femme le désir de se donner l’un à l’autre : "soyez féconds et multipliez-vous" La création est un acte d’amour. L’homme et la femme sont appelés à aimer
Après avoir écouté la parole de Dieu, l'assemblée entend l'homélie (en grec ce mot signifie "conversation") et proclame sa foi en réponse à la parole de Dieu.
Le Christ est présent dans l’assemblée des fidèles réunis en son nom (Matthieu 18, 20), il est également présent dans la Parole proclamée à la messe.
Lors du Chemin de croix du Vendredi saint 14 avril, à Rome, le pape François entendra des méditations rédigées par la théologienne française Anne-Marie Pelletier. À cette occasion, La Croix met en lumière trois femmes engagées qui occupent des fonctions peu habituelles dans l’Église : l’une anime des célébrations dominicales, l’autre célèbre des baptêmes et la troisième prêche sur Internet.
La Conférence des évêques de France (CEF) a annoncé, vendredi 31 mars, l’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du « Notre Père », dans toute forme de liturgie publique, le premier dimanche de l’Avent 2017.
À la demande du pape François, une commission a été constituée à la Congrégation pour le culte divin pour réviser l’instruction Liturgiam authenticam, source de nombreux blocages.
En l’absence de bréviaire contenant la nouvelle traduction liturgique de la Bible approuvée par la Congrégation pour le culte divin, l’évêque de Cahors a décrété la mise en place de la nouvelle traduction du Magnificat, notamment lors des vêpres.
Dans une interview à Antonio Spadaro, publiée dans le nouvel ouvrage du directeur de La Civiltà cattolica, présenté jeudi 10 novembre à Rome, le pape soutient que, dans le domaine liturgique, « parler de réforme de la réforme est une erreur ».
La messe est le lieu de rassemblement par excellence des catholiques. Ils y refont le geste que Jésus, la veille de sa mort, leur a donné à faire en mémoire de lui, dans le partage du pain et du vin dans lesquels, selon la foi des catholiques, son corps est donné.
Vous ne travaillez probablement pas le 15 août… Mais savez-vous vraiment ce que ce jour de l’Assomption signifie ? Découvrez son histoire au travers de 7 questions.
Pour la première fois, la Sainte-Marie-Madeleine est célébrée le 22 juillet comme une fête liturgique, conformément à une décision du pape François. Pour l’occasion, un colloque sur la sainte organisé le 23 juillet à la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var) débattra des zones d’ombre qui subsistent sur sa vie.
Après la proposition du cardinal Robert Sarah pour l’Avent de célébrer la messe « vers l’Orient », le Saint-Siège a fait valoir qu’aucune « nouvelle directive liturgique » n’était prévue à cette période, et rappelé les normes générales du Missel romain.
Dans sa lettre publiée mercredi 6 juillet en vue du Congrès eucharistique italien, qui se tiendra en septembre à Gênes (Italie), le pape François a appelé à se rendre régulièrement devant le Saint Sacrement et à le prier « dans le silence ».
Chants avec leurs références pour que vous puissiez trouver facilement les partitions.
Une méditation multimédia du récit complet de la Passion selon saint Marc (année B), avec évangile audio, chant liturgique, diaporama d'œuvre d'art.
Selon l’Observatoire de la laïcité, 48% des Français se disaient catholiques en 2019, mais seulement 5% allaient à la messe tous les dimanches. Les églises se sont encore davantage vidées depuis la pandémie. Étienne Grieu, jésuite, président du Centre Sèvres, explique pourquoi il est bon d’aller à la messe le dimanche.
Les chants de Taizé sont mondialement connus, mais peu connaissent son auteur compositeur, Jacques Berthier (1923-1994). Daniel Hameline, qui fut son parolier, témoigne de la singularité de l'oeuvre et de la personnalité du compositeur. Publié le 28 juillet 2014.
Après la sortie d'Egypte, le peuple reçoit de Dieu cette promesse : "vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples... et vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte." ( Exode 19,5-6) En Jésus, le Fils de Dieu, cette promesse est accomplie : " la pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle" (Psaume 117,22) ; mort sur la croix par fidélité à son Père, il est relevé d'entre les morts au matin de Pâques. Par lui, le Vivant, le baptisé est appelé des ténèbres à l'admirable lumière de Dieu. Avec lui, le baptisé est appelé à plonger dans la mort au péché et à ressusciter pour la vie nouvelle. En lui, le baptisé est appelé à être pierre vivante et à former, avec ses frères et sœurs, un seul corps pou la plus grande gloire de Dieu.
Souvent, dans les prières et les chants, il est question de l'amour de Dieu : "Dieu est amour, Dieu est lumière, Dieu notre Père !" Mais ce ne sont pas que des mots. Dans sa première lettre, l'Apôtre saint Jean dit que "Dieu a manifesté son amour parmi nous". Et il précise comment :" Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui". Vivre par le Fils, c'est tout au long de notre vie, communier à ses souffrances et à sa mort pour, avec lui, vivre déjà de sa vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils possède la vie."( Jean 5,11-12) Être baptisé c'est d'avoir le Fils et, en lui, posséder la vie à jamais.
Jésus, le verbe de Dieu, est lumière et bonheur : "il éclaire tout homme en venant dans le monde", dit le prologue de l'évangile selon saint Jean '1,9). L'enfant qui est plongé dans les eaux baptismales naît à une vie nouvelle : greffés sur le Christ-Lumière, il est libéré des ténèbres de la mort et voir le jour de Dieu. "Autrefois, écrit Paul dans la même lettre aux Chrétien d'Ephèse, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus des fils de lumière et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur." (Ephésiens 5,8)
Les dernières lignes de ce texte de l'Apôtre Paul invitent à l'action de grâce. Donner la vie à un enfant est un grand bonheur : parents, comment ne pas rendre grâce à celui qui est la source de toute vie ? Faire entrer cet enfant dans la grande famille des baptisés est un bonheur plus grand encore : pour lui, le Père, fils et Esprit. Gloire à Dieu ! En votre enfant, l'homme intérieur est riche d'une source : celle de Dieu qui aime à l'infini. Gloire à Dieu !
A la fin des meetings internationaux, certains athlètes se revêtent du drapeau de leur pays et, les bras levés en signe de victoire, courent à travers le stade. Ils ne font qu'un avec la nation qu'ils représentent. En revêtant votre enfant du vêtement blanc, la marraine ou le parrain manifestent qu'il ne fait qu'un avec le Christ ressuscité. Et tous ceux qui revêtent le Christ ne font plus qu'un entre eux : par-delà leur nationalité, leur condition sociale, leur sexe, ils sont enfants de Dieu et frères et sœurs de tous les hommes.
Le jour du baptême de votre enfant, cette eau qui coule sur son front et cette parole qui est dite par le prêtre, c'est la vue même de Dieu Père, Fils et Esprit qui vient animer tout son être et qui en fait un membre du corps du Christ, Dieu fait homme. En effet, tous ceux qui sont baptisés dans l'eau et l'unique Esprit forment un seul corps : le corps du Fils, qui chante la gloire du Père. Et aux membres de ce corps, le Christ, tête du corps, confie aujourd'hui une mission extraordinaire : ils doivent le faire connaître aux hommes de ce temps par leurs mains, leurs yeux, leur bouche. C'est par chacun d'eux que le Christ veut communiquer avec ses frères , les hommes. Et plus chacun des membres rendra visible la tête, et plus le corps tout entier grandira devant Dieu et devant les hommes.
Saint Paul, dans ce passage de la Lettre, aux chrétiens de Rome, parle du baptisé. Votre enfant, que Dieu connaissait par avance, Dieu l'a aussi destiné par avance, Dieu l'a aussi destiné à être l'image de Jésus, " pour faire de ce Fils l'aîné d'une multitude de frères". Dieu, pour voter enfant, ne veut qu'une chose : qu'il mette ses pas dans ceux du Fils et marche sur la route des Béatitudes. "Être l'image" du Christ, c'est répondre généreusement à cet appel du Père : "ceux qu'il destinait à cette ressemblance il les a aussi appelés". Le baptême est un appel lancé par le Père à ceux qu'il aime : d'abord à vous, les parents, appelés à croire qu'en Jésus le Père nous donne tout ; ensuite à votre enfant , appelé à laisser l'Esprit du Père et du Fils le transformer de jour en jour.
"Nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ " se traduit littéralement : "Nous tous qui avons été plongés en Jésus Christ". En effet, en Grec, "baptizein" veut dire "plonger". Être "plongée" en Jésus Christ ,c'est faire le passage que lui-même a accompli : -d'abord, être mis au tombeau, c'est-à-dire mourir à toutes les forces de mort qui sont en nous ; -puis, se relever pour une vie nouvelle, une vie irriguée par l'eau vive quez donne à boire le Ressuscité. La dynamique du baptême est une dynamique de vie : en Jésus le Vivant, la mort n'a pas le dernier mot, mais bien la vie sans fin -une vie déjà goûtée ici-bas chaque fois que nous mourrons à nos égoïsmes.
A l'entrée du Temples jaillit une eau qui " assainit tout ce qu'elle pénètre" : là où elle arrive la mort est changée en vie. Au jour solennel de la fête juive des Tentes, Jésus cite ce passage du livre d'Ezékiel pour annoncer à la foule que le royaume de Dieu est arrivée : "si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l'Ecriture : des fleuves d'eau vive jailliront de son cœur." (jean 7,37-38). Phrases mystérieuse que l'évangéliste Jean explique aussitôt : " En disant cela, il parlait de l'Esprit Saint , l'Esprit que de recevoir ceux qui croiraient en Jésus." (Jean 7,39). Sur la croix, le Vendredi sain, l'eau vive jaillit du côté du Christ et inaugure les temps nouveaux. Au baptême de votre enfant, elle est versée sur son front et fait de de lui un fils de lumière. dans l'Eglise, elle coule en abondance et renouvelle toutes choses .
En donnant la vie à votre enfant, vous vous êtes promis de tout faire pour qu'il ne manque de rien et qu'il connaisse le bonheur. Est heureux et radieux l'enfant qui est aimé de ses parents. Dieu ne veut pas autre chose pour son peuple. Cette eau pure qu'il versera sur lui est une eau vive qui purifie ; cet esprit qu'il lui donnera est un esprit nouveau qui détourne des idoles. Ainsi, dit Dieu aux tribus dispersées, "vous suivrez mes lois... vous y serez mon peuple et moi, je serai votre Dieu". En Jésus mort et ressuscité, la parole adressée au prophète est devenue réalité : par le bain de la nouvelle naissance, l'Esprit est répandu sur votre enfant. "J'irai vous prendre dans toues les nations" dit le Seigneur à Ezékiel. "Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples", dit Jésus ressuscité aux Apôtres Aujourd'hui, au jour de son baptême votre enfant prend place dans le peuple au cœur nouveau et à l'esprit nouveau
Dieu dit à son peuple qu'il en est un Dieu fidèle, un Dieu qu'il l'aime passionnément : graver sur la paume de sa main le nom d'une personne est un geste qui en dit long sur les sentiments qu'on lui porte! Dès avant sa naissance, le nom de votre enfant est gravé sur la main du Père. Dieu aime chaque être humain avant même qu'il vienne au jour. Avec le psalmiste, comment ne pas rendre grâce pour cet enfant qui est aimé de Dieu depuis toujours : "Toi, mon soutien dès avant ma naissance, tu m'as choisi dès le ventre de ma mère ; tu seras ma louange toujours!" Cet amour d'éternité, Dieu le révèle au baptême. A présent, une relation nouvelle s'établit entre le Créateur et voter enfant : l'amour de toujours s'inscrit dans le temps et devient une histoire sainte entre Dieu et son élu.
Dans le désert, les compagnons de Moïse ont soif, ils doutent et ils mettent Dieu au défi: "le seigneur est-il vraiment au milieu que nous, ou bien n'y est-il pas?" Mais Dieu ordonne à Moïse de frapper le rocher du mont Horeb : "je serai là, devant toi!" Moïse a confiance en Dieu : l'eau jaillit du rocher, la soif du peuple est apaisée! Demander, le baptême pour votre confiance en Dieu qui est là, devant vous, en vous, et lui confier votre enfant pour qu'en lui jaillisse l'eau vive qui arrache à la nuit et au doute ?
Jean, le visionnaire reprend à son compte l'annonce prophétique d'un ciel nouveau et d'une terre nouvelle. Voici que Dieu descend vers les hommes comme une fiancée parée pour son époux, afin de demeurer avec eux. De cette promesse nous serons les témoins crédibles si nous agissons comme Dieu pour essuyer les larmes et apaiser les douleurs du corps et de l'âme.
Qu'est ce que l'amour ? La première lettre de saint Jean évite les pièges aussi bien de la définition abstraite que de la description psychologique. Elle s'exprime avec la simplicité des jeunes enfants lorsqu'ils disent : "L'amour c'est quand...." L'amour c'est quand Dieu prend les devants, quand il fait le premier pas en envoyant son Fils dans le monde.
La liturgie vient de deux mots grecs. Le premier signifie peuple et le second action. La liturgie est une action du peuple. Il s'agit aussi de l'action de Dieu "pour" le Peuple. Et enfin une action de Dieu et du Peuple réunis au service du Salut du monde. La liturgie existe pour la gloire de Dieu et le Salut du monde.