Nous ne pouvons nous dérober aux choix, souvent décisifs, parfois libérateurs, parfois effrayants, que la vie nous conduit à faire. L’actualité d’un « droit à l’aide à mourir », récemment débattu par les députés, vient de nous le rappeler. L’évolution anthropologique et sociale, scientifique, technologique, de nos sociétés ne fera que démultiplier ces dilemmes humains, culturels, littéralement déchirants. L’humanité n’est qu’à l’aube de formidables (à la fois stupéfiantes et terrifiantes, selon l’étymologie du mot) évolutions qui touchent autant notre maîtrise de la vie, du corps, de nos relations avec l’ensemble du vivant, les « non-humains » comme les milieux naturels, et les conditions mêmes de la transmission de la vie.
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