Analyse

« Donald Trump tente d’effacer l’histoire » : aux États-Unis, le défi de raconter le passé racial

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Le compositeur Anthony Davis, auteur de l’œuvre The Central Park Five, lors d’une répétition à l’opéra de Détroit.
Le compositeur Anthony Davis, auteur de l’œuvre The Central Park Five, lors d’une répétition à l’opéra de Détroit. Detroit Opera/Austin T. Richey
Entre résistance et soumission, les acteurs de la culture s’adaptent à la nouvelle présidence de Donald Trump, accusée de vouloir effacer l’histoire afro-américaine. Certains résistent aux pressions, d’autres préfèrent s’autocensurer, craignant de s’attirer les foudres du gouvernement

Quand Donald Trump a été réélu, Anthony Davis a contacté l’Opéra de Détroit. Le compositeur voulait savoir si son œuvre, The Central Park Five, l’histoire vraie de cinq jeunes hispaniques et noirs accusés à tort du viol d’une joggeuse blanche dans le parc new-yorkais en 1989, serait maintenue dans la programmation.

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