Critique

« La forme et la couleur des sons », de Ben Shattuck : l’art de la fugue en Nouvelle-Angleterre

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Sur le lac Winnipesaukee, aux États-Unis. L’auteur s’est inspiré pour ses nouvelles d’une forme
de chanson populaire dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIIe siècle.
Sur le lac Winnipesaukee, aux États-Unis. L’auteur s’est inspiré pour ses nouvelles d’une forme
de chanson populaire dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIIe siècle. Susanne KREMER / SIME/HEMIS.fr
L’Américain Ben Shattuck livre un recueil de douze nouvelles d’une grande poésie construit sur le modèle d’une forme musicale ancienne.

Une mère qui, lors d’une visite au musée, croit reconnaître le fils qu’elle a abandonné ; un poète en mal d’inspiration mais aussi d’amour en résidence d’écriture au cœur d’une forêt du New Hampshire ; un mari qui, pour échapper à la vie domestique, part couper du bois avec vingt gaillards… Autant d’âmes souvent en peine que Ben Shattuck campe dans des situations sur mesure au fil de La forme et la couleur des sons, un recueil de douze nouvelles riches de la délicate poésie promise par son titre. Toutes situées dans le Nord-Est américain, où l’auteur est né et dont il décrit la nature avec grâce, celles-ci se succèdent dans un ordre qui ne doit rien au hasard.

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