Critique

« Là où je me terre », de Caroline Dawson : un douloureux récit sur la condition des exilés

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La sociologue Caroline Dawson raconte notamment les épreuves vécues par sa famille une fois arrivée au Québec : l’interrogatoire mené par l’agent de l’immigration et la réclusion dans un hôtel miteux sans autorisation d’en sortir.
La sociologue Caroline Dawson raconte notamment les épreuves vécues par sa famille une fois arrivée au Québec : l’interrogatoire mené par l’agent de l’immigration et la réclusion dans un hôtel miteux sans autorisation d’en sortir. Ольга Рязанцева - stock.adobe.com
La sociologue Caroline Dawson, qui est née au Chili et a grandi au Québec, témoigne de la difficile intégration des exilés.

La nuit de Noël 1986, Caroline Dawson, sept ans, est dans un avion qui l’arrache à son Chili natal et file vers Montréal où ses parents, opposants à Pinochet, espèrent être accueillis avec leurs trois enfants. Sanglée « dans un Boeing bleu de mer », clin d’œil à Charlebois, Caroline s’inquiète. Comment le Père Noël pourra-t-il les trouver, eux qui n’ont plus ni maison, ni adresse ?

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