Entretien

« Léon XIV est un pape panaméricain » : Massimo Faggioli, théologien américain

Massimo Faggioli
Professeur de théologie historique à l’université de Villanova et chroniqueur pour La Croix International
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Le pape Léon XIV en 2018, alors évêque, donne une messe à Motupe, au Pérou.
Le pape Léon XIV en 2018, alors évêque, donne une messe à Motupe, au Pérou. Julio Reano / AP
Léon XIV, qui a été élu, jeudi 8 mai, est le premier pape de l’histoire à être né aux États-Unis. Massimo Faggioli, professeur de théologie historique à l’université Villanova (Pennsylvanie), décrypte la portée de cette élection à l’heure de la montée du nationalisme chrétien outre-Atlantique.

La Croix : Vous avez suivi l’élection de Léon XIV depuis l’université Villanova, près de Philadelphie (Pennsylvanie), où vous enseignez et où le futur pape a étudié les mathématiques et la philosophie dans les années 1970. Comment était-ce ?

Massimo Faggioli : L’ambiance était incroyable ! Car en plus d’être l’université où Robert Francis Prevost a étudié, elle appartient à l’ordre religieux de saint Augustin, dont il a été le supérieur général. C’est vraiment l’enfant du pays. Le personnel de l’université a suivi sa carrière toutes ces dernières années, comme évêque puis cardinal, bien avant le conclave. Les augustiniens de Villanova le connaissent bien, et sont très fiers de lui.

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