Viticulture : dernières actus

Trois personnes comparaissent jeudi 19 juin à Châlons-en-Champagne pour « traite d’êtres humains » à l’encontre de travailleurs sans papiers lors des vendanges 2023. Une affaire qui met en lumière la sous-traitance véreuse qui gangrène le vignoble champenois.

Ancien président du Bureau national interprofessionnel du cognac, Jean-Bernard de Larquier soutient aujourd’hui ses enfants qui ont repris l’exploitation viticole familiale. Entre la guerre en Ukraine et les menaces de tarifs douaniers prohibitifs aux États-Unis, la situation actuelle l’inquiète, même s’il n’en est pas à sa première crise.

Une loi, signée mercredi par Emmanuel Macron et publiée ce jeudi 24 avril 2025 au Journal officiel, autorise les épandages de produits phytosanitaires par drones dans certains cas. La pulvérisation de pesticides pourra par exemple être possible, de façon temporaire, sur les bananeraies et sur certaines vignes.

La consommation mondiale de vin a de nouveau reculé en 2024, de 3,3 %, à son plus bas niveau depuis 1961, selon une estimation de l’Organisation internationale du vin (OIV) mardi 14 avril. Ce repli est la conséquence de faibles volumes de production, de l’inflation générale et de nouvelles habitudes chez les jeunes.

Dans un département particulièrement touché par la sécheresse ces deux dernières années, des agriculteurs testent des productions plus résilientes au manque d’eau comme le poivre, les herbes aromatiques ou les oliviers… . Un pari technique autant qu’économique.

Le gouvernement suédois se prépare à autoriser les producteurs de boissons alcoolisées à pratiquer des ventes directes, à compter de juin. Cette mesure suscite d’importants débats, dans un pays où l’État détient historiquement un monopole sur la vente d’alcool afin de combattre l’alcoolisme.

Ce vigneron bio à la retraite a fondé la ferme lab de Carbouey, un pôle d’excellence dédié à l’agroécologie en Sud-Gironde. Opposé aux pratiques productivistes, il veut montrer que d’autres types de cultures sont possibles, dans le respect des sols et du vivant.

De plus en plus de Français s’essaient au Dry January, ce défi qui consiste à essayer d’arrêter de boire de l’alcool en janvier. Une initiative que critique toujours la filière viticole. L’opposition du secteur a conduit l’État à ne pas promouvoir ce mois sans alcool.

Alors que le Dry January séduit toujours plus de Français, le vin sans alcool s’invite chez les consommateurs, et représente, pour les vignerons d’Occitanie, un nouveau marché à saisir dans une économie viticole en berne.

Très affectée par les intempéries qui se sont succédé depuis le printemps, la production viticole de 2024 pourrait chuter de 23 % en un an, selon les dernières estimations du ministère de l’agriculture publiées le 8 novembre. L’Italie reprendrait alors sa place de premier producteur mondial.

Avec l’automne, toutes les régions viticoles vivent au rythme des vendanges et des travaux viticoles. L’occasion pour notre chroniqueur Dominique Pierre de rappeler l’importance de l’image de la vigne dans la Bible comme dans l’art chrétien.

Les pluies abondantes et la multiplication des parasites ont affecté le développement des grappes de raisins. La production de vins pourrait être en recul d’au moins 10 % cette année, selon le ministère de l’agriculture. La situation déjà tendue de nombreux viticulteurs risque de s’aggraver.

Dans le Beaujolais, des vignerons mettent en pratique l’agroécologie, qui mise sur les processus naturels pour rendre la vigne plus résiliente face au dérèglement climatique. Alors que le Salon des vins du Beaujolais démarre ce vendredi 10 mai à Beaujeu (Rhône), La Croix s’est rendue dans plusieurs plantations de la région.

Perturbée par des sécheresses, des vagues de chaleur, des incendies, du gel précoce ou des pluies, la production mondiale de vin a chuté de 10 % en 2023. La consommation a reculé de 3 %, a déclaré jeudi 25 mars l’Organisation internationale du vin.

Face à la baisse de consommation de vin, en particulier chez les 18-34 ans, la filière viticole est contrainte de se réinventer. Couleur, taux d’alcool, emballages… les viticulteurs explorent toutes les pistes pour tenter de séduire la jeune génération.

Des agriculteurs se rassemblent lundi 27 novembre à Moissac (Tarn-et-Garonne) à propos de la gestion de l’eau. Cette mobilisation s’inscrit dans un mouvement global de grogne du monde agricole, qui se concrétise notamment par des actions symboliques, le fait de retourner des panneaux à l’entrée des communes.

Mgr Bruno Valentin, évêque de Carcassonne et Narbonne (Aude), a annoncé qu’il répondra présent à l’appel des vignerons à manifester, le 25 novembre prochain à Narbonne, pour « traduire la solidarité de l’Église dans l’Aude » face à la crise qui frappe la filière viticole.

Due au changement climatique, l’augmentation de la température crée un climat de plus en plus favorable à l’implantation de la viticulture dans les Hauts-de-France. Créé en 2019, le collectif d’agriculteurs « Les 130 » s’applique à y développer une filière commerciale et inaugure cette année sa deuxième production de vin blanc.

Alors que 90 % des vignes de la Gironde sont touchées par le mildiou, qui menace une partie de leur récolte, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau a échangé ce mercredi 19 juillet avec les représentants de la filière. Ceux-ci lui demandent de plaider leur cause auprès des assurances, et pour certains, de maintenir l’autorisation de pesticides.

Le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, a détaillé lundi 5 juin en Gironde le plan d’arrachage de près de 10 % du vignoble bordelais. Les représentants des vignerons s’insurgent contre le montant des aides et surtout contre les conditions d’attribution, liées en grande partie à la mise en jachère totale des terres.

L’État a débloqué en urgence 160 millions d’euros pour distiller les excédents de production de la filière viticole française réunie, depuis lundi 13 février, au salon Wine Paris & Vinexpo. Les exploitants entrevoient un avenir grâce aux exportations qui ont atteint un niveau record en 2022.

Avec 44,6 millions d’hectolitres en 2022, la production viticole française est en hausse par rapport à 2021 et devrait dépasser la moyenne des cinq dernières années, selon le ministère de l’agriculture. La sécheresse exceptionnelle de l’été n’a toutefois pas épargné aucune région.

Chaque semaine, « La Croix L’Hebdo » part à la rencontre des Français afin de prendre leur pouls, saisir leurs aspirations et entendre leurs idées pour améliorer le quotidien. Cette semaine, Simon Busser, vigneron dans la vallée du Lot, répond à nos questions. Les Français par eux-mêmes.

Depuis une dizaine d’années, des vignerons replantent des cépages anciens sur les rives du lac d’Annecy, dans une région où la viticulture avait disparu au début du XXe siècle au profit des constructions immobilières. Ils sont soutenus par les habitants, qui se réjouissent de voir la vigne regagner du terrain.

En déplacement lundi 6 juin dans l’est du Bordelais touché par l’épisode violent de grêle, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau a annoncé une série de mesures comme l’allègement des charges sociales pour aider les agriculteurs touchés.

La France a connu, entre dimanche et lundi, sa nuit la plus froide depuis 1947 pour un mois d’avril. Le gel a frappé de nombreuses exploitations agricoles. S’il est trop tôt pour dresser un bilan précis, les arboriculteurs semblent particulièrement touchés.

Désireux de diversifier sa production, Rodolphe Couturier, céréalier de la Beauce de 45 ans, a planté des vignes dans une partie de son domaine de 215 hectares. Les aléas climatiques l’ont poussé vers cette décision qui éveille l’intérêt d’autres agriculteurs d’Eure-et-Loir.

Le copropriétaire d’un domaine phare du vignoble bordelais a été condamné lundi 25 octobre pour s’être immiscé dans l’élaboration du dernier classement des grands crus Saint-Émilion. Une condamnation qui s’ajoute à la liste des déboires du classement et pose la question de sa pérennité.

L’Anses et Santé publique France lancent une enquête inédite sur l’exposition des riverains des exploitations viticoles, qui représentent 3 % des surfaces agricoles, mais environ 20 % des pesticides.

Après une édition reportée en 2020, le 14e festival de philosophie Philosophia se tient jusqu’à dimanche 5 septembre à Saint-Émilion. Alors que les vendanges se préparent aux alentours, conférences et ateliers s’intéresseront au langage, une thématique au cœur de la crise sanitaire, estime Cécile Dégrois, directrice générale du festival.

La production de vin français pourrait diminuer de 24 % à 30 % cette année, selon le ministère de l’agriculture. Les intempéries et des maladies ont fragilisé le vignoble. Pour certains viticulteurs, les aides sont le seul moyen d’éviter la faillite.

Les acteurs de la filière viticole livrent leurs premières estimations de pertes après la grande vague de gel début avril. Le détail des aides est désormais connu, mais il faudra augmenter la résilience de la filière à l’avenir pour faire face au dérèglement climatique.

Encouragés par le réchauffement climatique et une nouvelle législation permettant de planter et commercialiser du vin n’importe où en France, des vignerons s’installent dans des terroirs inhabituels, en Bretagne, Normandie, Île-de-France et Hauts-de-France.

Des vins arlésiens comme gardois portent la mention « Camargue » sur leurs étiquettes. La demande des vignerons occitans d’un passage en appellation d’origine protégée fait craindre à leurs confrères camarguais la perte de l’usage de cette indication. Ce qu’ils refusent.

L’épisode de gel qui a touché une grande partie de la France cette semaine soulève, une fois de plus, la question de la gestion des risques climatiques par le monde agricole.

Le gouvernement va déployer le régime de calamité agricole à la suite de l’épisode de gel de ces derniers jours, l’un des pires depuis des décennies pour de nombreuses cultures ayant été frappées du nord au sud de la France.

À compter du mardi 12 janvier, de nouvelles taxes frappent les vins français exportés outre-atlantique. Ces mesures ont été adoptées par les États-Unis dans le cadre du contentieux autour de l’aéronautique. Les viticulteurs demandent à bénéficier d’un soutien de l’Union européenne.

À trois semaines de la fin de son mandat, Donald Trump relance la guerre commerciale avec l’Europe sur le dossier Boeing-Airbus. Et assène un « coup de massue » supplémentaire à la filière des exportateurs de vins et spiritueux.

Entre 253,9 et 262,2 millions d’hectolitres de vins ont été produits en 2020, selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin. Une production globalement stable, mais qui s’inscrit « sous la moyenne » des cinq dernières années.

Dans certains vignobles français, les vendangeurs sont déjà au travail. Les conditions météorologiques ont accéléré la maturation des raisins au point que la récolte débute, parfois, près d’un mois plus tôt que l’année dernière.

En visite dans le Cher, le premier ministre, Jean Castex, a annoncé une nouvelle enveloppe de 80 millions d’euros pour aider la filière viticole, en plus d’une première aide de 170 millions annoncée en mai. Le secteur fait face à des difficultés depuis l’instauration des taxes américaines sur les vins exportés.

Depuis le 1er septembre, la Gironde autorise les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) à le cumuler avec un revenu saisonnier en lien avec les vendanges ou des activités de cueillette. Dans d’autres départements, le cumul est déjà possible dans plusieurs secteurs.

Lorsque s’apaisent les grosses chaleurs de l’été, il fait bon se promener au sud de Sienne, dans la vallée d’Orcia. Autour du bourg médiéval de Montalcino, les vignes donnent le brunello, l’un des meilleurs vins d’Italie et même… du monde.

Selon l’établissement public FranceAgriMer, la production de vin devrait s’établir cette année à 44,5 millions d’hectolitres. Ces résultats sont en ligne avec la moyenne des dernières années, après une récolte 2017 catastrophique.

ENTRETIEN - Alors que la production de vin devrait progresser cette année de 25 % par rapport à l’an dernier, de nombreux viticulteurs affirment rencontrer des difficultés à recruter suffisamment de saisonniers pour assurer les vendanges. Alain Renou, directeur du syndicat des vignerons indépendants d’Alsace, explique pourquoi les viticulteurs doivent aussi se tourner vers de nouveaux profils

Le vin bleu est devenu un produit tendance de l’été. Commercialisé depuis quelques semaines à Sète, dans l’Hérault, sa couleur turquoise intrigue. Mais cette innovation suscite de multiples questions, quant à son origine et aux méthodes de commercialisation.

Le cognac connaît pour la quatrième année consécutive un record de ventes, grâce aux exportations. Ce produit français est de plus en plus prisé par les Nord-Américains et les Asiatiques.

Dans les décennies à venir, le vignoble bordelais va devoir s’adapter à une montée des températures. Certains réfléchissent déjà à un nouvel équilibre entre les cépages.

Ce week-end, le festival Philosophia part en quête de vérité, thème de l’édition 2018, avec un programme copieux de conférences mais aussi des balades philosophiques dans le cœur historique du village et le vignoble bordelais.

Alors que commencent les vendanges, le ministère de l’agriculture prévoit que la récolte sera en recul de 18 % par rapport à l’an dernier, à cause des mauvaises conditions climatiques. Les syndicats demandent un accompagnement au ministère de l’agriculture, afin de compenser les pertes.

Les vendanges devraient être inférieures de 16 % à la moyenne des cinq dernières années, selon le ministère de l’agriculture. Mais la qualité, elle, peut encore être au rendez-vous.

D’ici trois ans, 26 hectares du bassin parisien produiront des vins blanc et rouge, dont on n’imaginait pas les cépages plantés au nord de la Loire. Il s’agit notamment d’un effet du réchauffement climatique qui a rendu possible la création de ce vignoble de cépages de qualité à 25 kilomètres de Paris.

Il faudra attendre la récolte pour faire le bilan de l’épisode de gel qui a touché le vignoble en avril. Les premières remontées du terrain ne sont pas rassurantes.

Le gouvernement va empêcher une pratique rendue possible par un vide juridique dans la réglementation européenne. Elle consiste pour des viticulteurs du cognac à acheter à bas prix des autorisations de plantation de vignes dans des terroirs pauvres pour les replanter chez eux. Les syndicats agricoles charentais avaient alerté sur ce qu’ils jugeaient être une dérive préjudiciable à tous des vignobles.

Classés par l’Unesco, ces vignobles en terrasses qui plongent dans les eaux du lac Léman se prêtent à de belles balades, en toutes saisons.

Une succession inédite d’aléas climatiques va réduire de moitié le volume des vendanges dans l’Yonne. Améliorer la gestion des risques, tester des dispositifs anti-grêle… Les exploitants viticoles du Chablisien et de l’Auxerrois explorent plusieurs pistes.

« Si Saint Barthélemy fait ciel d’ange, beaux fruits, belle vendange ! » dit le dicton. Mais les prévisions de récolte pour 2016 sont beaucoup moins optimistes.

De nombreux domaines viticoles se transforment en galeries à ciel ouvert ou accueillent des œuvres dans leurs caves et chais. Volonté de mécènes passionnés ou fruit d’une stratégie plus commerciale, ces expositions permettent aux artistes de toucher un public nouveau.

Pour la première fois de son histoire, le Comité interprofessionnel du vin de Bordeaux vient de se positionner pour « une sortie de l’usage des pesticides », mais sans en préciser le calendrier. Riverains et associations multiplient les pétitions alertant sur les conséquences des pesticides sur la santé des viticulteurs. À Hong Kong, Vinexpo s’est ouvert mardi 24 mai.

La Chine est devenue le deuxième vignoble au monde, derrière l’Espagne et devant la France. Essentiellement destiné au marché intérieur et de qualité médiocre, le vin chinois progresse pourtant et des petits producteurs proposent désormais des produits soignés.

Françoise Pauty a 54 ans, elle est viticultrice.