Analyse

Guerre à Gaza : Israël autorise une aide minimale au détriment du droit humanitaire

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Un camion d’aide humanitaire chargé de provisions pour la bande de Gaza se dirige vers le point de passage Kerem Shalom, le 21 mai 2025.
Un camion d’aide humanitaire chargé de provisions pour la bande de Gaza se dirige vers le point de passage Kerem Shalom, le 21 mai 2025. Ohad Zwigenberg / AP
Face aux pressions occidentales, le gouvernement israélien a consenti à une aide humanitaire qui n’a pas été pleinement saluée, en raison de son insuffisance, du contrôle de l’accès et des objectifs militaires qui lui sont assignés, en contradiction avec le droit international.

Après onze longues semaines de blocus total, l’aide humanitaire a enfin recommencé à entrer à Gaza, mardi 20 mai, sous la pression internationale. D’abord avec cinq camions que les forces israéliennes ont laissés passer, avant qu’ils ne soient pris en charge par le Programme alimentaire mondial (PAM), et un par l’Unicef. Puis, 88 autres ont été autorisés à suivre. Ils contenaient « de la farine pour les boulangeries, de la nourriture pour bébés, du matériel médical et des médicaments », a détaillé le ministère de la défense israélien, qui parallèlement intensifie son offensive pour prendre le contrôle de l’enclave.

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